L'étude des populations

Unités de gestion

Toute opération de gestion d’une espèce animale nécessite d’effectuer des suivis et de fixer des objectifs à l’échelle de la population. Pour des espèces occupant la totalité du département, la distinction de population n’est possible qu’à partir d’un découpage biogéographique du territoire qui correspond à des particularités de fonctionnement.

Les différents partages administratifs d’un département (communes, cantons, circonscriptions…) ne peuvent évidemment pas satisfaire les partenaires agissant dans le domaine de la gestion de la faune.

Dès 1996, un premier zonage avait été avancé pour travailler sur le plan de chasse chevreuil, puis en 1998 pour le sanglier lors de la mise en place du programme départemental relatif à cette espèce.

Il est très rapidement apparu indispensable d’obtenir un découpage commun à toutes les espèces et de baser ce nouveau zonage sur une analyse pertinente des milieux.
Ainsi, une base de données agricole, sylvicole, phytosociologique, pédologique et hydrologique a été établie pour chaque commune. Le nouveau découpage en Unités de Gestion est le fruit d’une analyse statistique multifactorielle (AFC validée par l’UFR Sciences d’Anglet) permettant un regroupement des communes ayant de fortes ressemblances quant aux critères précités.

Ce découpage a été finalisé par la prise en compte des principales infrastructures routières et ferroviaires pour aboutir à la distinction de 15 Unités de Gestion variant de 10 300 ha (Piémont) à 135 725 ha (Haute Lande).

Pour chaque UG, un descriptif succinct est établi en tenant compte, entre autres, des caractéristiques concernant le taux de boisement et la SAU (surface agricole utile)/exploitation :

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À vocation de production forestière, présence de vastes zones humides et étangs, zone dunaire dans le territoire du Centre d’Essai des Landes (17000 ha), population humaine forte.

À vocation de production forestière, pinède traversée par des forêts galeries, mais présence de vastes domaines agricoles avec développement de cultures légumières et horticoles. Faible population humaine. Ces deux unités ont été séparées du fait de la présence de l’axe autoroutier A63.

À vocation de production forestière avec des secteurs dunaires importants, présence de zones humides. Population humaine forte et activités touristiques.

À vocation de production forestière mais part des espaces agricoles plus importants (20% à 35%) et surtout plus morcelés. Population humaine moyenne. Présence de la Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage d’Arjuzanx.

Secteur de transition entre la zone forestière et agricole, avec des milieux diversifiés. Population humaine moyenne.

À vocation de production forestière mais part des espaces agricoles plus importants (20% à 35%) et surtout plus morcelés. Sous bois riches en feuillus. Population humaine faible en général à forte en périphérie de Mont-de-Marsan.

Caractéristiques et vocations similaires à la Haute Lande mais sous bois plus riches en feuillus et présence du camp militaire du Poteau.

Secteur à vocation agricole dont des vignes, taux de boisement proche de 40%, boisements de feuillus. Population humaine moyenne.

Secteur à vocation agricole dont des vignes, taux de boisement proche de 20%, boisements de feuillus. Population humaine moyenne.

Secteur à vocation agricole taux de boisement proche de 20%, boisements de feuillus. Population humaine moyenne.

Secteur à vocation agricole dont des productions fruitières (kiwi…), taux de boisement proche de 40%, boisements de feuillus. Population humaine forte.

Secteur de transition entre le littoral sud (forestier) et le Seignanx (agricole). Taux de boisement proche de 60%, peu de feuillus. Population humaine forte. Réseau routier important.

Les espèces

Photo - Bécasse

RÉSEAUX OFB - FNC​

FNC ISNEA ANCGE

FNC / ISNEA / ANCGE

 

Un partenariat scientifique établi entre la FNC, l’ISNEA et l’ANCGE relatif au suivi du gibier d’eau par lecture d’ailes est en place depuis 2014.

Oiseaux de passage

OISEAUX DE PASSAGE

 

Créé en 1993, après une année de test du protocole, ce réseau assure par la méthode des points d’écoute le suivi annuel des populations nicheuses des Grives, du Merle noir, des Pigeons et des Tourterelles ainsi que de l’Alouette des champs et la Caille des blés.

Des données descriptives de l’habitat relevées sur les points d’écoute permettent d’étudier la relation des tendances de répartitions avec ces caractéristiques du milieu. Des enquêtes spécifiques sur l’Outarde canepetière sont également effectuées.

Depuis 2000, un comptage flash visuel sur les mêmes circuits réalise le recensement hivernal.

 

– Rapport ACT & Flash 2011 –

– Rapport ACT & Flash 2012 –

– Rapport ACT & Flash 2016 –

Réseau SAGIR

SAGIR

 

SAGIR est un réseau de surveillance épidémiologique des oiseaux et des mammifères sauvages terrestres en France.

Cette surveillance, fondée sur un partenariat constant entre les Fédérations des chasseurs et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, s’exerce depuis 1955, s’est consolidée en 1972 et a pris la dimension actuelle en 1986 sous le nom de SAGIR.

 

– Lettre SAGIR 176 –

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