Paloume

INFOS DE CONTACT

Le centre Paloume occupe le site de l’ancienne maison de la chasse, à Pouydesseaux, sur la D 933, à 15 kms à l’ouest de Mont-de-Marsan en direction d’Agen.

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Le centre de soins de la faune sauvage Paloume est le fruit de l’implication de la Fédération Départementale des Chasseurs des Landes (FDC 40) dans les crises pétrolières qui ont touché le littoral landais.

Pendant les marées noires de l’Erika et du Prestige (1999 et 2003), la FDC 40 a mis à disposition de l’Union Française des Centres de Sauvegarde, du personnel, des locaux, du matériel et des moyens.
En 2003, pour sauver un maximum d’oiseaux mazoutés, la Fédération accueille au parc d’élevage de Pouydesseaux une Unité Mobile de Soins aux Oiseaux Mazoutés et son équipe, ainsi que des spécialistes américains.

Forte des résultats obtenus, la FDC 40 a décidé de valoriser ses acquis et son expérience en créant une structure permanente dans les locaux de l’ancienne maison de la chasse.
D’abord dénommé Alca Torda, la nouvelle association autonome Paloume est née le 30 septembre 2022. Le centre est adhérent à l’UFCS (Union Française des Centres de Sauvegarde).

LES BONS RÉFLEXES SI VOUS TROUVEZ UN ANIMAL SAUVAGE EN DÉTRESSE

  • Méfiez-vous des serres des rapaces, du bec des échassiers, des coups de pattes et de bec des grues cendrées, des dents et des griffes des mammifères.
  • Manipulez-le avec des gants et enveloppez-le dans un tissu épais.
  • Placez-le dans un carton ou une caisse bien fermée et adaptée à sa taille, avec des aérations (trous…) et du papier absorbant (journal, sopalin…) au fond.
  • Laissez-le au calme dans un endroit tempéré.
  • Ne placez pas un oiseau sauvage dans une cage ou un clapier car il s’affolera et aggravera ses blessures ou abîmera son plumage.
  • Les traumatismes les plus courants nécessitent un traitement le plus rapide possible : prévenez Paloume afin que l’animal soit soigné au plus vite.
  • Ne le gavez jamais et ne le forcez pas à boire.
  • Téléphonez à Paloume d’abord pour nous demander conseil.
  • Ne tentez pas de donner vous-même des soins qui pourraient laisser des séquelles. Ceux-ci requièrent des autorisations, des installations et des connaissances particulières.
Jeunes animaux : n’essayez pas d’en élever un vous-même : un mauvais conditionnement pourrait lui être fatal. Vous risqueriez aussi de créer des carences graves ou un comportement anormal, voire dangereux. Ne perdez pas de temps : appelez Paloume.

ATTENTION : Les faons des chevreuils et les jeunes oiseaux trouvés au sol ne sont presque jamais abandonnés. Pour les premiers, éloignez-vous rapidement et tentez de percher les seconds hors de portée des prédateurs ou dans leur nid s’il est accessible.

RÉSEAU DE COLLECTE DES ANIMAUX ET FONCTIONNEMENT DU CENTRE

Le centre Paloume est spécialisé dans les soins aux oiseaux mazoutés ou terrestres et des mammifères de moins de six kilos.

 

Les Gardes nature du Conseil Général, l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, la Fédération des Chasseurs des Landes et les vétérinaires font partie du réseau de premiers soins et d’acheminement des animaux au centre.
Vous pouvez aussi les contacter.

 

Après la découverte d’un animal par un particulier, celui-ci doit être confié à l’un de ces agents ou à un vétérinaire qui lui donnera les premiers soins d’urgence.

L’animal sera ensuite transporté jusqu’au centre Paloume où il sera pris en charge par le titulaire du certificat de capacité.

 

Un réseau de bénévoles peut compléter ce dispositif. Si vous souhaiter en faire partie, contactez Paloume.

PARTENAIRE

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EQUIPEMENTS DE LA STRUCTURE

Paloume bénéficie d’une autorisation d’ouverture et d’un titulaire du certificat de capacité indispensable à l’exercice des soins à la faune sauvage.

 


En outre, le centre est équipé de :

– 2 salles de stabilisation 

– 1 salle de lavage pour les oiseaux mazoutés

– 1 salle de séchage pour oiseaux mazoutés

– 1 infirmerie

– 1 laboratoire

– 1 quarantaine

– 1 nursery

– 1 salle d’élevage des proies

– 1 salle de préparation alimentaire

– 5 volières de rééducation

– 6 volières de préparation au relâcher

– 8 boxes d’isolement

– 8 piscines pour la réimperméabilisation des oiseaux de mer

– 1 toit photovoltaïque de 10kWh permettant d’assurer une partie des besoins énergétiques.