Les deux tiers de ces zones humides ont déjà disparu en France. Dans les Landes, il n’en reste plus que 12 000 hectares et, fait qui peut bousculer certaines idées reçues, les chasseurs locaux participent activement à leur protection.
L’équipe technique de la Fédération Des Chasseurs Landes gère plus de 30 sites dans les Landes sur quatre typologies d’habitats : zone Littorale, Haute lande, zone Agricole et les Barthes de l’Adour.
Elle soutient un programme de restauration et d’entretien des prairies humides, lagunes, marais, tourbières en collaboration avec les ACCA, les communes et autres acteurs du territoire.
Il s’agit d’un véritable programme global de suivi, d’aménagement et de valorisation du patrimoine naturel qui bénéficie du soutien de partenaires historiques tels que l’ Agence de l’eau Adour-Garonne , le Département des Landes et la Région Nouvelle-Aquitaine
A l’origine aménagement humain à but agricole, les Barthes de l’Adour sont aujourd’hui dotées d’une richesse écologique reconnue en raison de leur diversité d’habitats et le fonctionnement hydraulique qui les caractérise;
Dans le cadre de la sauvegarde des Barthes de l’Adour, la Fédération des Chasseurs des Landes gère 5 sites pour 330ha environ et met en place les actions suivantes :
– inventaires et suivi faune – flore
– entretien des prairies humides par pâturage tournant (vaches et chevaux)
– limitation des plantes exotiques envahissantes dont la jussie
– gestion hydraulique : mise en place de seuils de réglage du niveau d’eau pour gérer les niveaux hydrauliques de la barthe
Gestion du Marais d’Uza dans les Landes
Le marais d’Uza, site classé réserve de chasse et de faune sauvage, est un site d’importance pour l’accueil de l’avifaune hivernante et nicheuse.
La gestion spécifique du marais d’Uza, mise en place par la Fédération des Chasseurs dans les Landes, prend en compte l’accueil des odonates, le maintien du boisement de la ripisylve sur les secteurs proches du marais, et le suivi de l’évolution de la Fougère d’eau, espèce exogène. La Fédération met notamment en place une gestion courante avec limitation des rejets de saules et travaux d’entretien mécanique, et entreprend la cartographie des habitats.