Législatives 2022, que pensent les candidats de la chasse ?

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Les dimanches 12 et 19 juin, les Français sont appelés aux urnes pour élire leur députés.
La FDC40, fédérant 40000 porteurs de permis de chasser a questionné tous les candidats, retrouvez ici leur réponse.

Communiqué législatives 2022

Objet : Votre candidature aux Législatives 2022

Madame, Monsieur,

Les élections législatives sont un rendez-vous démocratiques majeur dans la vie politique et sociale de notre pays. Elles désignent nos représentants locaux, seuls garants de la représentativité, de la diversité et de la richesse de nos territoires. Nous concernant, nous attachons une grande importance aux relations que nous pouvons entretenir avec nos élus.

Il n’est pas nécessaire de rappeler que la Chasse est surement l’un des derniers lieux de mixité sociale auquel nous sommes très attachés et cela explique naturellement notre positionnement apolitique systématique.

Pour autant, informer nos adhérents, concitoyens et sympathisants est de notre devoir. Un peu à l’image de l’action de la FDC40 pour les régionales 2021, nous avons informé nos sympathisants de l’envoi de ce courrier au travers des réseaux sociaux.

L’idée est très simple, tous les candidats recevront ce courrier avec 3 questions simples mais concrètes sur notre activité. Vous les trouverez ci-après.

Nous vous demandons d’y répondre avec franchise, transparence et conviction. Lorsque nous aurons toutes les réponses, une communication de synthèse sera envoyée à tous les porteurs d’un permis de chasse dans les Landes, soit environ 30.000 personnes dont nous avons les coordonnées numériques. A noter que nous vous laissons libre court pour le choix du support de votre réponse, courrier, vidéo ou bande sonore…

Les questions sont :

  1. Si vous êtes élu(e), soutiendrez-vous les propositions de loi visant à contraindre la pratique de la chasse, notamment la disparition des chasses traditionnelles dérogatoires (alouettes et palombes) et de la chasse à courre ?
  2. Si vous êtes élu(e), porterez-vous les propositions de la FDC40 visant à redistribuer la charge des dégâts de gibier en tout ou partie sur un nouveau système permettant au monde agricole de percevoir les compensations justes, mais de libérer les chasseurs de cette charge dont ils assument aujourd’hui la totalité ?
  3. Enfin, si vous êtes élu(e), porterez-vous les valeurs de la ruralité auxquelles la chasse est très attachée, notamment au travers du bien vivre ensemble, et vous opposerez-vous aux restrictions de la pratique de la chasse (jour de non chasse, zone de non chasse, espèces chassables) et vous opposerez vous aux restrictions ?

Dans l’attente de votre retour, veuillez recevoir Madame, Monsieur le candidat, mes sincères salutations.

Jean-Luc DUFAU
Président de la Fédération
Départementale des Chasseurs des Landes

Récapitulatif des réponses des candidats aux legislatives 2022

Les réponses détaillées

Geneviève DARRIEUSSECQ (1ère Circonscription)
Lionel CAUSSE (2ème Circonscription)
Jean-François BROQUERES (3ème Circonscription)
Candidats « Ensemble » aux élections législatives

Monsieur le Président,

Vous avez bien voulu nous faire parvenir votre questionnement à notre vision du devenir de la chasse et nous vous en remercions.

Comme vous l’indiquez dans votre correspondance la Chasse est l’un des derniers lieux de mixité sociale, et participe de l’identité de nos territoires landais. La formidable mobilisation autour de la défense de nos traditions le 18 septembre dernier a été l’incarnation de cet attachement viscéral des landais à cette chasse populaire qui est la marque de notre art de vivre gascon.

Nos fonctions d’élus locaux, nous permettent de témoigner de l’importance des chasseurs dans la vie de nos territoires, en termes d’animation et de contribution à la cohésion sociale, ou bien encore par leur contribution irremplaçable à l’intérêt général comme ultime vigie pour la régulation des espèces nuisibles ou les dégâts de grand gibier.

Elles nous ont également renforcé dans la conviction de défendre à toute force l’identité des territoires ruraux afin de tempérer la vision urbaine qui semble parfois inspirer certaines de nos politiques publiques.

En préambule nous souhaitons rappeler comme pétition de principe notre soutien à l’action du Président de la République Emmanuel MACRON, qui n’a jamais manqué de rappeler la considération qu’il porte à l’action des chasseurs et la place positive de la chasse dans nos territoires ruraux.

En la matière nous sommes convaincus que seuls les actes font foi au-delà des simples proclamations de soutien. A ce titre, nous tenons à rappeler les déclarations de Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs (FNC), qui dans un récent entretien au Parisien faisait lui-même ce constat en déclarant « Aucune loi ou amendement pouvant abîmer la chasse n’a été adopté dans ce quinquennat ».

Question 1 :
Dans un récent courrier à la Fédération Nationale des Chasseurs en date du 6 avril dernier, le Président de la République a rappelé son engagement fort concernant les chasses traditionnelles : « Sur les chasses traditionnelles ma position n’a pas varié depuis 2017. C’est la jurisprudence très récente du Conseil d’Etat qui a changé. Pour moi ces chasses font partie du patrimoine et de l’histoire de nos territoires. Les prélèvements, en très petite quantité, ne représentent pas une menace pour la biodiversité et les populations d’oiseaux, et font l’objet de quotas très stricts. C’est la raison pour laquelle j’ai demandé au gouvernement de reprendre des arrêtés, qui sont en cours d’examen au Conseil d’Etat, car je suis convaincu qu’ils sont conformes au droit européen. »

Nous partageons en tous point cette analyse, et il découle de ceci que nous nous opposerons de manière intransigeante à toute tentative législative visant à restreindre la chasse. Cette règle ne souffrira aucune exception et c’est l’ensemble des pratiques cynégétiques sans exclusive qui devront être préservées.

Question 2 :
Nous sommes convaincus comme vous que le système actuel d’indemnisation a atteint ses limites, qu’il ne saurait reposer sur la seule responsabilité des fédérations départementales et que par voie de conséquence, il nécessite d’être refondé. Le Président de la République ne dit pas autre chose lorsqu’il affirme que l’Etat s’engage à accompagner sur plusieurs années la mise en oeuvre de l’accord signé avec l’ensemble des organisations agricoles pour réduire de 30 % les dégâts de gibier tout en simplifiant de nombreuses procédures. L’État devra apporter son concours au financement des dégâts au travers d’un accompagnement des fédérations départementales pour réaliser cette transition, en ce compris, dès cet automne, des financements exceptionnels pour compenser la hausse du prix des matières premières agricoles liée à la crise ukrainienne.
Pour le long terme, il nous semble pertinent d’explorer la possibilité de mobiliser des financements issus de la PAC couvrant les aléas climatiques dans sa fonction assurantielle (Partie2) qui permettraient d’alléger la participation des fédérations départementales. Nous nous engageons à soutenir toute initiative visant à évaluer la faisabilité d’un tel dispositif.

Question 3 :
Nous ne pouvons que déplorer les propositions d’interdiction de toute nature, dictées par une vision idéologique étriquée, portées par certains candidats qui nous paraissent désastreuses pour la diversité culturelle qui contribue au rayonnement de notre pays. Elles témoignent de l’offensive de certains courants animalistes qui souhaitent pousser leur avantage pour imposer un rapport de force défavorable à la chasse au sein de la société.
Nous constatons avec amertume qu’une ligne jaune a été franchie lors de la signature de certains accords politiques, en inscrivant le principe de ces interdictions comme programme de gouvernement partagé, et la défausse partielle de certains signataires ne doit tromper personne sur les ambitions ainsi exprimées.

Que l’on ne s’y trompe, nous nous mettrons résolument en travers de ce projet qui exprime le mépris des valeurs de la ruralité, et ne peut que menacer la cohésion sociale. Il ne saurait être question d’envisager l’interdiction de la chasse les week-ends et les jours fériés, car la chasse doit rester une activité populaire.

Plus largement nous accueillerons avec bienveillance l’instauration du « délit d’entrave rural » permettant de sanctionner efficacement les entraves à l’exercice d’une activité économique, artisanale ou agricole ainsi que les actes d’obstruction ayant pour effet d’empêcher le bon déroulement d’activités sportives et de loisirs exercées dans un cadre légal, comme les pratiques cynégétiques.

Nous agirons pour faire entendre cette voix singulière de nos territoires ruraux au sein de la République en ne cessant jamais de rappeler que l’égalité ne saurait être confondu avec l’uniformité car nous sommes ainsi convaincus qu’une ruralité moderne, dynamique, confiante en elle-même et en ses valeurs, peut constituer un modèle de développement apaisé et harmonieux pour l’ensemble de notre société menacée par la déchirure du tissu social et le consumérisme désincarné. Notre soutien sera le même pour la défense des diverses formes de chasse et d‘élevage ainsi que des diverses traditions taurines (corrida, course landaise,.) ou gastronomiques (vigilance quant aux menaces pesant sur le gavage…).

Landais par toutes nos fibres, imprégnés par cette culture gasconne, qui a participé de notre construction en qu’adultes, nous serons garants de l’héritage que nos parents nous ont transmis.

Vous assurant de nos sentiments dévoués

Le 23 mai 2022

Monsieur le président de la Fédération Départementale des Chasseurs des Landes,


Je vous transmets une réponse groupée pour Mme RIVOIRE Véronique, Mme FRANCESCHINI Sylvie, et moi-même.


S’il y a quelque chose qui nous tient à coeur, c’est la France avec toute son Histoire, ses Traditions, ses Terroirs, sa Gastronomie, ses Valeurs, , en fait tout sauf ses gouvernements de lâches et ces politiciens véreux qui sont prêts à renier ce qui a fait la France pour conquérir quelques voix aux prochaines élections.


Le préambule étant fait je vous transmets nos réponses :


Question 1 : Nous ne soutiendrons aucune loi visant à contraindre la pratique de chasse notamment la disparition des chasses traditionnelles dérogatoires, ni même la chasse à courre.

Question 2 : Je ne savais pas que cela existait car cela fait bien longtemps que je n’ai plus le temps d’aller chasser, mais bien sûr votre proposition me convient parfaitement.

Question 3 : Je pense que notre France est suffisamment grande et belle pour que tout le monde puisse y vivre en harmonie. Ce ne seront pas quelques mauvais coucheurs qui ne supportent pas le chant du coq, le son des cloches ou les chasseurs qui feront nos lois. Nous ne laisserons passer aucune restriction de la pratique de la chasse. Pour apaiser le climat nous proposerons peut-être un balisage plus efficace des zones de chasse. Un geste des chasseurs ne peut qu’être bien perçu.

J’espère que notre société va arrêter de restreindre nos libertés.

Cordialement,


Michel DUFAY
Délégué Départemental des Landes,
Conseiller Régional de Nouvelle-Aquitaine

Monsieur Jean-Luc DUFAU, Président de la Fédération Départementale des Chasseurs des Landes,

J’ai pris connaissance avec grande attention du courrier que vous avez adressé à tous les candidats aux élections législatives landaises. Ayant le devoir de répondre à toutes les sollicitations et l’envie d’aller à la rencontre de nos concitoyens, cela est un grand plaisir que je vous adresse ma réponse à vos questions.

1- Soutiendrez-vous les propositions de loi visant à contraindre la pratique de la chasse, notamment la disparition des chasses traditionnelles dérogatoires (alouettes et palombes) et de la chasse à courre ?

2- Porterez-vous les propositions de la FDC 40 visant à redistribuer la charge des dégâts de gibier en tout ou partie sur un nouveau système permettant au monde agricole de percevoir les compensations justes, mais de libérer les chasseurs de cette charge dont ils assument aujourd’hui la totalité ?

3- Enfin, si vous êtes élu, porterez-vous les valeurs de la ruralité auxquelles la chasse est très attachée, notamment au travers du bien vivre ensemble, et vous opposerez-vous aux restrictions de la pratique de la chasse (jour de non chasse, zone de non chasse, espèces chassables) et vous opposerez-vous aux restrictions… ?

Voici mes réponses :

1- Je ne vais nullement soutenir les propositions de loi visant à contraindre la pratique de la chasse. Certaines pratiques traditionnelles et ancestrales doivent continuer à vivre par respect de notre histoire et culture. Nous sommes les gardiens de notre patrimoine, la chasse en fait entièrement partie. Nous avons le devoir de protection des traditions pour faire perdurer l’histoire auprès de nos enfants et par respect de nos anciens.

2- Il existe une situation antinomique dans cette situation. Il existe des associations qui veulent interdire totalement la chasse, mais à côté de cela, nous voulons faire payer aux chasseurs, les dégâts causés par la population exponentielle du gibier.
Nos chasseurs ne sont pas des « tueurs féroces », mais les premiers à respecter l’écosystème. Ce sont les régulateurs de cette population de gibier. Malgré tout, la population d’animaux continuent à augmenter.
Posons-nous les bonnes questions et agissons intelligemment.
Prenons juste l’exemple des sangliers, qui provoquent des dégâts importants sur nos routes, nos cultures, nos jardins, nos infrastructures sportives et autres.
Les acteurs principaux doivent se retrouver autour d’une table et les négociations doivent reprendre, pour ne pas laisser cette lourde charge aux Fédérations de chasse. Que recherche-t’on par cette manœuvre ? Je crains fort un étouffement financier des associations de chasse.
Aidons nos agriculteurs à protéger leurs parcelles, diminuons la « bétonisation » de nos campagnes qui grignote l’habitat du gibier. Aujourd’hui, il ne devient plus rare d’apercevoir des chevreuils ou des sangliers dans les rues de nos villages ou villes. Cela est-il normal ?
Même si nous pouvons pas atteindre le zéro dégât, approchons nous pour le limiter avec la complicité des chasseurs, des agriculteurs, de nos élus locaux et surtout de… l’État. Enfin, redistribuons équitablement cette charge.

3- La ruralité est une force dans notre pays, malgré une politique destructrice de ces bouts de campagne. Les ruraux ne doivent s’opposer aux citadins et vice versa. L’investissement financier en ville doit-être égal à investissement financier en ville. Il faut faire de la Ruralité une de nos grandes causes nationales. Il faut également mettre plus de moyens pour construire des échanges entre les ruraux et les citadins, pour retrouver un peu plus de sérénité entre les divers modes de vie. Dans une France fracturée, nous nous devons de retrouver un Vivre Ensemble, qui sera salvateur pour les générations futures.

Il y a 20 ans, est-ce qu’il existait cette volonté de restriction de chasse ?
Les marcheurs et les chasseurs cohabitaient ensemble. Nous habitons dans un des pays au monde, le plus dense en nombre de chemins de randonnée. Si tout le monde se respecte, la cohabitation est possible sans faire de changements dans les réglementations en vigueur.

Je reste à votre disposition. Bien cordialement.

Sébastien CAZAUBON

Cher Monsieur,

Je réponds en toute sincérité à vos questions :

Je défendrai les chasses traditionnelles, les dérogations pour les gibiers tels que l’alouette, palombes. Concernant la chasse à courre je suis plus réservé, un animal qui se rends près des habitations, je pense sincèrement qu’il a droit à une indulgence. Maintenant ce n’est que mon opinion.

Puisque l’état fait tout pour supprimer la chasse je défendrai le versement d’une aide aux fédérations de chasse car cela me semble nécessaire de nos jours et qu’il n’est pas normal de laisser assumer seuls les chasseurs.

Je porterai les valeurs de la ruralité auxquelles les chasseurs sont très attachés. Je prône 1 jour ou 2 en semaine, où les non-chasseurs pourront se promener librement sans courir de risque ; sauf les chasses traditionnelles comme les pentes et autres, pas de zones de non-chasse. Je m’opposerai enfin à toutes autres restrictions.

Parole de chasseur depuis plus de 40 ans,

DAVID Stéphane

A l’attention de Monsieur Jean-Luc Dufau, Président de la Fédération Départementale des Chasseurs Landais.

Cher Monsieur, Dans le cadre des législatives, vous avez posé trois questions. J’y réponds en tant que candidate Résistons ! avec Jean Lassalle sur la 2ème circonscription des Landes. Permettez-moi de commencer par la troisième question, sur les valeurs rurales. C’est en premier que je souhaite y répondre, car la question que vous posez est fondamentale.

3°)-a Portez-vous les valeurs de la ruralité ? OUI. C’est le sens même de ma candidature « LA FRANCE AUTHENTIQUE ». Slogan de campagne de Jean Lassalle aux présidentielles, c’est également le nôtre chez Résistons ! pour les Législatives. La chasse fait partie intégrante de notre mode de vie. Aussi loin que remonte notre civilisation, c’est grâce à elle que l’homme a appris à vivre de la nature, et à s’en inspirer. Aujourd’hui, notre monde rural est l’emblème d’une civilisation enrichie par toute une culture dont nous sommes fiers, une culture vivante à transmettre.

3°)-b Le bien vivre ensemble, OUI, c’est non seulement à défendre, mais à pratiquer avec joie. C’est à la fois la pêche, la chasse, et l’agriculture toutes respectueuses de la nature qu’il nous faut mettre en valeur. C’est aussi l’art de vivre de notre terroir landais : Les retrouvailles entre amis, nos chants, les transhumances, les échassiers, nos fêtes de village, nos courses landaises, la tauromachie, la pétanque, le cirque, tous ces échanges et transmissions de savoirs et de plaisirs partagés entre plusieurs générations. Il est indispensable qu’à travers ces beaux moments de convivialité intergénérationnelle, le savoir-faire des chasseurs et leur comportement se transmettent aux jeunes générations. Il faut donc vivre, sortir de chez soi. Ne pas laisser les enfants devant des télévisions ou des appareils électroniques comme si c’était leur nourrice. Mais au contraire, emmener la jeune génération avec soi dans la palombière. Marcher à pas feutré, goûter au temps qui passe avec son grand -père, et mettre le nez dehors pour sentir la fraîcheur du matin.

Nous proposons de créer trois fêtes : « La fête des Sports, la fête de l’engagement (humanitaire, associatif, bénévole …), Fête du Savoir (respectivement les 21 septembre, 21 décembre, 21 mars). C’est le côté bon vivant et populaire de la culture… Il faut faire chanter la France. Car du chant naissent des sentiments sublimes. Chanter ne coûte rien. C’est une des expressions humaines les plus fortes. On chante l’enfant qui vient de naître. On chante le fils que l’on porte en terre. Le chant peut conduire les hommes à la mort ou réconcilier des ennemis mortels. Le chant est un vecteur d’émotions. Il élève ceux qui l’écoutent, brasse l’âme humaine dans un vertige qui va bien au-delà du divertissement »*

3°)-c OUI, je m’opposerai aux restrictions de la pratique de la chasse quant aux zones et jours de non chasse et espèces chassables.

Que l’homme ne se retrouve pas pris aux pièges d’une réglementation trop restrictive qu’il s’est inventée lui-même !

Ceci est d’autant plus nécessaire que notre population de chasseurs est vieillissante, alors que celle des sangliers augmente.

Nous devons œuvrer contre la désertification des campagnes. Faire en sorte que les jeunes demeurent chez nous. Les campagnes ne sont pas notre passé mais notre futur.

– Adapter le programme Erasmus pour que des jeunes qui font des études supérieures, au lieu de se rendre dans un pays étranger, découvrent la vie à la campagne. Cela fonctionne déjà à titre expérimental, et certains jeunes, ayant découvert nos traditions, s’installent après leurs études. Donc, ça fonctionne.
– Favoriser transformation des granges abandonnée en logements pour la jeunesse
– Remettre en place un service national d’un an pour que la jeunesse apprenne à manier une arme en toute sécurité, apprenne les leçons de la camaraderie si chères aux chasseurs, mais également le sens de la Patrie, du sacrifice, ainsi que du devoir.

De leur côté, nos amis les animaux se portent bien, et c’est heureux. Ils sont protégés par la forêt landaise, la plus vaste forêt artificielle d’Europe. Napoléon III est l’exemple de l’écologiste avant l’heure, respectueux de la nature qui dompte la nature avec la nature.

Il faut protéger nos cultures contre la prolifération des animaux sauvages susceptibles de les dévaster. C’est une désespérance pour l’agriculteur dont le travail est réduit à néant. Sans compter les clôtures qu’il faut poser en toute hâte et à grand frais. Avec la hausse des matières premières, le coût financier ne fera que s’alourdir si des agriculteurs ou des éleveurs devaient poser de nouvelles clôtures. On ne peut pas laisser cultures, brebis et jardins sans défense.

De plus, si nous ne limitons pas la prolifération des ses animaux, des vies humaines sont en danger. En effet, des animaux sauvages peuvent provoquer des accidents de la route. Il est donc indispensable d’effectuer des battues préventives et de maintenir un exercice régulier de la chasse.

Faire en sorte de favoriser les lois transgénérationnelles

2°) Porterai-je les propositions de la FDC40 visant à redistribuer la charge des dégâts de gibier en tout ou partie sur un nouveau système permettant au monde agricole de percevoir les compensations justes, mais de libérer les chasseurs de cette charge dont ils assument aujourd’hui la totalité ?

OUI, je porterai ces propositions dans un projet qui visera à placer les campagnes comme grande cause nationale. A savoir :

Ces compensations ne seront véritablement justes que si elles passent par :

– Une nouvelle distribution de la PAC pour que les aides aillent aux paysans qui respectent leur terre et leurs bêtes et non à la spéculation foncière
– Renforcer le pouvoir de la SAFER pour protéger le potentiel des exploitations

Enfin, pour finir et pour vous assurer de notre loyauté, je rappelle que l’amour et le panache sont les seules armes de Jean Lassalle.

Notre Cyrano de la politique a protesté contre la fermeture d’une gendarmerie avec un chant d’amour béarnais en plein hémicycle. Il s’est lancé dans une grève de la faim pour sauver de la fermeture une usine de 150 personnes. C’est au péril de sa vie qu’il est resté sans manger pendant 39 jours. Pour nous écouter, il a parcouru à pied 6 000 kilomètres à travers toute la France. Marcher ne consiste pas à rester dans un fauteuil doré pour décider les choses d’en haut. C’est souffrir et surmonter les difficultés. Jean Lassalle est un héros prêt à donner sa vie pour nous.

Avais-je le droit de le savoir et de laisser passer un tel exemple sans rien faire ? J’ai décidé de me porter candidate aux Législatives au nom de telles valeurs.

Si vous aussi, vous voulez déplacer les montagnes, alors, sortez de chez-vous, et venez nous aider : parlez à votre famille, vos amis, vos voisins. Diffusez des vidéos, collez des affiches, et surtout, le jour du vote, mettez votre bulletin dans l’urne pour le choix de votre cœur, qui est le seul qui vaille. C’est la plus belle façon de lui dire merci. Résistons !

Si vous aussi

Avec notre entier dévouement,

Sophie DE BROSSES et Joris DUBURCQ

Le 31 mai 2022,

Monsieur le Président,

Je vous remercie de l’intérêt que vous portez à ma candidature.

Vous me questionnez sur trois points précis et importants auxquels je ne peux honnêtement pas répondre, refusant de vous mentir par de fausses promesses dans un but électoraliste. Je m’explique.

Ainsi que vous le savez, la réglementation relative à l’organisation de la chasse en France fait l’objet de multiples contestations sur des thèmes aussi divers que les périodes de chasse, les espèces chassées et autres nombreuses restrictions. Ainsi lorsque le gouvernement accorde après hautes luttes une autorisation, le conseil d’état l’annule aussitôt au motif de non-conformité avec le droit européen.

Car c’est bien là le fond du problème. La chasse comme bientôt la totalité de la gestion de notre Pays est devenue une compétence européenne. Vous comprenez donc qu’il est vain de s’épuiser à vouloir faire avancer des choses lorsque les décisions sont prises ailleurs (à Bruxelles) par des fonctionnaires étrangers, non élus et aux intérêts souvent divergents.

Aujourd’hui, l’Assemblée Nationale est devenue en grande partie une chambre d’enregistrement des décisions prises par la Commission Européenne. (Par exemple le traité de Lisbonne remplaçant le traité sur la constitution européenne refusé par les Français lors du référendum de 2005).

C’est pourquoi le préalable à notre action visant à faire aboutir est de retrouver notre pouvoir de décision, de liberté de décider par nous-même, c’est-à-dire notre souveraineté.

C’est le combat mené par Génération Frexit afin de libérer la France de la tutelle de l’Union Européenne pour pouvoir à nouveau gérer nous-même nos intérêts.

À cette condition seulement, si je suis élu, je pourrai être en mesure de répondre à vos attentes.

Pour que vivent nos traditions.

Bien respectueusement,

Jean-Pierre ETCHOIMBORDE

  1. Notre parti est axé sur le territoire, en valorisant sa culture et ses traditions. En cohérence avec nous même, vous comprendrez qu’il est inutile de s’imaginer que l’on puisse scontraindre quoi que ce soit dans les pratiques de la chasse. Je suis titulaire du permis de chasse et je connais parfaitement le rôle et les missions que les chasseurs portent à leurs biotopes.
  2. Absolument, les battues aux gros gibiers doivent être reconnus d’utilité publiques et dans ce sens je suis favorable à la mise en oeuvre d’un nouveau système de compensations financières justes. je soutiendrai les propositions de la FDC40.
  3. Je pense que c’est aux fédérations de chasse d’élaborer leurs zones de chasse, de maîtriser les prélèvements des varités et quantités de gibiers en cohérence avec les services de l’ONF. Les pratiques de la chasse sont déjà très encadrés, les chasseurs sont majoritairement agriculteurs et sont suffisamment responsables pour ne pas émettre des restrictions supplémentaires.

Bonjour,

J’ai bien reçu votre courrier et je vais y répondre.

Néanmoins je souhaiterai approfondir certaines questions lors d’un entretien avec vous pour appréhender au mieux vos attentes au niveau local.

À quel moment pourriez-vous être disponible pour une entrevue ?

Je vous laisse mon numéro personnel afin qu’on puisse caler cela dans nos emplois du temps respectifs. Mon numéro est le 0XXXXXXXXX.

Je reste à votre disposition.

Bien cordialement

Daniel LARGE

A l’attention de Monsieur DUFAU Jean-Luc
Président de la Fédération Départementale des Chasseurs des Landes

Coudures,
Le 24 Mai 2022

Monsieur le Président de la Fédération Départementale des Chasseurs des Landes,

J’ai lu avec beaucoup d’ intérêt le courrier que vous avez adressé à tous les candidats aux élections législatives. Comme vous, j’attache moi aussi une grande importance aux relations que je me dois d’ entretenir avec tous les représentants de la société civile.

Vous attendez de tous les candidats, franchise, conviction et transparence dans les réponses aux 3 questions concernant les préoccupations de votre fédération. Eh bien, grâce à vous j’ai pu avoir une réflexion sur un sujet, la chasse, qui ne m’était pas familier et qui a provoqué chez moi une vision autre que des aprioris initiaux.

J’ai conscience qu’il me faudra, si je suis élue, pouvoir échanger et travailler avec vous, les chasseurs, gardiens de traditions rurales par excellence.

Après échange avec mon suppléant Monsieur Bernard CASTETS membre du bureau de l’ACCA d’Aurice, j’ai une opinion que je peux vous exposer en répondant à votre demande formulée en 3 questions.

Votre question N° 1 :
Soutiendrez-vous les propositions de loi visant à contraindre la pratique de la chasse, notamment la disparition des chasses traditionnelles dérogatoires (alouettes et palombes) et de la chasse à courre ?

Ma réponse : Non, je ne soutiendrai pas toutes propositions de lois, visant à contraindre la pratique de la chasse, notamment la disparition des chasses traditionnelles dérogatoires (alouettes et palombes) et de la chasse à courre. Ces deux formes de chasse sont trop représentatives de certaines régions de France pour les laisser les remettre en question, par exemple la chasse à la palombe dans notre département.

Votre question N° 2 :
Porterez-vous les propositions de la FDC40 visant à redistribuer la charge des dégâts de gibier en tout ou partie sur un nouveau système permettant au monde agricole de percevoir les compensations justes, mais de libérer les chasseurs de cette charge dont ils assument aujourd’hui la totalité ?

Oui. Les chasseurs et leurs ACCA dans ce département notamment ne peuvent pas continuer à assumer seuls la charge des dégâts provoqués par les gibiers au monde agricole. Une redistribution de la totalité de cette charge est impérative.

3. Enfin, si vous êtes élu(e), porterez-vous les valeurs de la ruralité auxquelles la chasse est très attachée, notamment au travers du bien vivre ensemble, et vous opposerez-vous aux restrictions de la pratique de la chasse (jour de non chasse, zone de non chasse, espèces chassables) et vous opposerez vous aux restrictions…?

Oui. Notre mouvement, “RÉSISTONS !”, est basé prioritairement sur les valeurs de la ruralité, d’une  »France authentique » comme le reprend mon affiche de campagne.

Oui, je m’opposerai aux restrictions de la pratique de la chasse, je ferai plutôt confiance aux chasseurs qui sont parmi les premiers impliqués dans une gestion éthique de la nature (détermination des espèces chassables, des zones à protéger, des jours de non chasse) et en proposant des solutions raisonnables.

Je vous propose une rencontre si vous le souhaitez afin d’échanger plus largement sur ces sujets.

Je vous prie d’agréer Monsieur, le Président de la Fédération Départementale des Chasseurs des Landes, mes plus respectueuses salutations.

Christelle LASSORT

Adishatz Sénher President,
Bonjour Monsieur le Président,

Nous vous remercions infiniment de solliciter notre avis.
Nous souhaitons nuancer et mettre en perspective nos positions afin de vous apporter des réponses claires et précises.
Nous ne sommes des opposants ni à la chasse, ni aux chasseurs.
Nous sommes, comme vous, soucieux de la vie sauvage et sensibles à son état.
Enfin nous plaidons pour une chasse écologiquement responsable, durable, tout comme nous sommes persuadés que vous aussi.

Les chasseurs et leurs fédérations sont appelés à la rescousse par la société pour assumer une chasse-gestion-régulation des espèces proliférantes.
La chasse et les chasseurs ne peuvent répondre à des problématiques de dérégulation du vivant à eux seuls, nous en sommes persuadés.
Nous sommes responsables collectivement d’un mode de vie, des conditions environnementales en découlant, peu favorables pour le moins et préjudiciable très largement, aux espèces sauvages, à leurs biotopes et à leurs ressources alimentaires.
Jusqu’à l’industrialisation des pratiques agricoles de l’après-guerre, le gibier restait abondant alors que les chasses traditionnelles s’exerçaient sans frein. Le grand chambardement est venu des évolutions de l’agriculture avec une mécanisation accrue, un usage généralisé des pesticides et la modification des paysages ruraux par le remembrement agricole. Il convient en conséquence d’apporter une réponse collective à cette situation.
Notre réponse à la question 2 : Si je suis élue, oui je ferai tout pour que nous apportions un soutien aux « propositions de la FDC40 visant à redistribuer la charge des dégâts de gibier en tout ou partie sur un nouveau système permettant au monde agricole de percevoir les compensations justes, mais de libérer les chasseurs de cette charge dont ils assument aujourd’hui la totalité ». Concernant la charge qui pèse sur la chasse relativement à l’indemnisation des dégâts dus au grand gibier sur les cultures, tout juriste pensera que ces dégâts devraient être supportés par la collectivité dans le cadre d’une loi relative à l’indemnisation des dégâts causés par la faune sauvage, une loi que nous ferions voter !

Au-delà la question est de savoir « quelle chasse nous voulons soutenir ? »
La chasse telle que nous l’avons vécue jeune, pratiquée par nos pères et grands-pères, nous n’avons pas grand chose à lui reprocher, ayant bien pris la mesure du rôle qu’elle jouait dans nos sociétés jusqu’à il y a quelques dizaines d’années.
Pour autant la chasse d’aujourd’hui repousse bien loin les limites de la chance laissée aux gibiers. En matière cynégétique, ce sont les apports de la modernité et eux seuls qui ont augmenté la pression sur la faune sauvage : progrès des armes (fusils acceptant des munitions plus chargées, et armes à rechargement automatique), mobilité accrue en automobile, congélateurs permettant de conserver le gibier, fabrication industrielle des cartouches, accessoires électroniques, etc…). Cela a-t’il a encore quelque chose à voir avec la « tradition » ?
Ces pratiques modernes redoutables étaient supportables tant que les populations semblaient inépuisables face à un nombre de tireurs restreint. Elles paraissent toutefois déraisonnable dans le contexte actuel.
Il nous faut acquérir les compétences, protecteurs de la nature et chasseurs, pour mettre en place une défense commune du patrimoine naturel et le droit d’y pratiquer une chasse écologiquement responsable et durable.
En conséquence, concernant les espèces figurant sur les listes rouges, telles alouettes * espèces migratoires en déclin même si leur disparition est indiquée pour certaines comme peu probable, il nous paraîtrait sensé de ne pas exercer de pression excessive sur leurs populations. La chasse traditionnelle et en « palomèra » des palombes ne pose pas de problèmes à l’espèce qui se porte toujours très bien. Plus cet oiseau est chassé et plus il se montre prudent… Pour autant insectes empoisonnés par les intrants agricoles, leur déclin, les pollutions industrielles ou domestiques, l’artificialisation des sols, la raréfaction des lieux d’hivernage, de nidification, découlant d’activités humaines préjudiciables, etc…, fragilisent-ils considérablement la faune sauvage.
Notre réponse à la question n° 1 : Si je suis élue, les seules restrictions qui seraient moralement acceptables sont celles dont l’objectif est de permettre à une espèce en déclin de franchir un cap difficile. Elles doivent alors concerner toutes les causes de déclin. Y compris les pratiques agricoles, les autres artificialisations des sols et biotopes quand elles portent une responsabilité. Cibler les chasses traditionnelles et elles seules, parce que leur statut est le plus fragile, est totalement inacceptable, à la fois sur le plan biologique et sur le plan moral.
Pour ce qui est de la chasse à courre, elle paraît d’un autre âge, pour part symbole d’attributs de classe, d’entre soi (de caste ?) qu’il ne nous importe pas vraiment de soutenir à toute force. Toutefois préconiserions-nous de limiter les prélèvements, de ne plus chasser à partir du moment où l’état des populations ne le permet plus, de réintroduire des espèces qui ont disparu.

Quant à votre question 3 elle pose la question de la concertation nécessaire, relative à nos modes de vie.
La chasse est un sport déjà très encadré.
Il y a d’autre part une forte demande de la société de partage de la nature. Même si les accidents sont très rares, les non-chasseurs peuvent ressentir un sentiment d’insécurité quand ils entendent des coups de feu, surtout à la saison des battues au gros gibier. Le « bien vivre ensemble » ne se décrète pas, il doit résulter d’un dialogue entre toutes les parties : non chasseurs, chasseurs, propriétaires terriens et forestiers, État. On ne peut imposer, ni rejeter, à priori dans l’absolu, les différentes mesures listées : les jours ou heures de non chasse, les zones de non chasse, ou la protection d’espèces menacées peuvent être des outils de gestion pertinents, d’autant que toutes ces mesures sont déjà appliquées sous certaines conditions et bien souvent à l’initiative des chasseurs.
Cette question devrait, à notre sens, se faire en concertation, après information et prise de décision des populations concernées.
Il ne nous semble pas pertinent toutefois de penser que l’interdiction de la chasse le mercredi et le week-end, se justifie en terme de gestion des espèces, pas plus qu’en terme de sécurité publique. Ce serait tout simplement un moyen de réduire progressivement cette activité, ce que nous ne souhaitons pas.
Le cas des battues mis à part qui requièrent une information de la population générale, qui devraient se conformer sans doute à la formation brevet grand gibier, à l’interdiction des lignes de battue à proximité des routes, au balisage et à l’utilisation de postes de tir surélevés.

Vous remerciant de l’attention que vous aurez portée à nos réponses, nous vous prions, Monsieur le Président, d’agréer l’expression de nos sentiments les meilleurs.

Bonjour,

Dans le cadre de l’élection législative, vous souhaitez connaître mon positionnement sur un certains nombre de sujets relatifs à la chasse.

Comme je vous l’ai déjà exprimé à maintes occasions et, notamment, en participant aux rassemblements de défense de la chasse que vous avez eu l’occasion d’organiser, la chasse me paraît essentielle à la préservation de l’environnement. Le rôle des chasseurs est fondamental pour la régulation des espèces, l’entretien, la préservation des bois, prairies et champs.

En tant que maire d’une commune disposant de 70% d’espaces naturels et agricoles, je reconnais au quotidien ce rôle si indispensable. Député, je ne soutiendrai aucun projet de loi ou aucune proposition de loi visant à contraindre la pratique de la chasse. Je continuerai à défendre les chasses traditionnelles dérogatoires.

Concernant la charge des dégâts du gibier, je pense qu’il faut trouver un compromis, la charge ne pouvant plus être intégralement assumée par les chasseurs.

En restant à votre entière disposition,
Bien cordialement,

Jean-Marc LESPADE

Monsieur Dufau,

Mon engagement aux élections législatives est l’engagement d’une femme sur l’avenir de pays et surtout de sa région.

Pour avoir été mariée à un chasseur, je sais à quel point ces 3 questions sont importantes pour vous .

Sachez que si je suis élue ,je m’engage à toujours voter en votre faveur .

Soutenez ma candidature le 12 juin pour une personne qui jamais je m’y engage ne trahira votre confiance.

Cordialement,

LOUBET Muriel

Messieurs,

Et je sais dans Les Landes que quelques dames y sont venues avec grandes satisfactions, je crois.

Question N° 1 : réponse NON ; J’ai pratiqué plusieurs chasses depuis 1975 et mes débuts alors un peu partout en France. J’aime la Chasse à courre que j’ai pratiqué quelques fois en Sologne. J’adore les concerts de trompes de chasse. Bien que ce ne soit pas ma culture personnelle, j’ai appris à respecter les chasses à la palombe, très aimée dans les Landes. Je ne connais pas celle à l’alouette mais je sais que c’est très précis. Il y a d’ailleurs une chanson ancienne : « Alouette je te plumerai »… Je ne soutiendrai donc en aucune façon les restrictions auxquelles travaillent les anti-chasses ici citées.

Question N° 2 : Réponse : OUI, il est anormal que ce soient les chasseurs qui seuls portent les dépenses de dégâts des gibiers sur les cultures augmentant au-delà du supportable le prix du renouvellement du permis annuellement. Surtout compte tenu de la réglementation déjà très contraignante actuellement imposée dans le temps et par espèces selon arrêté préfectoral et aussi des privilèges de la louvèterie.

Question N°3 : réponse : OUI. J’ai appris à aimer les Landes depuis 25 ans environ. Je suis aussi dans la task force de la FNC qui m’a plusieurs fois félicité pour mes interventions à leurs demandes.

Le candidat de la 1ère circ. MONT de MARSAN
Laurent MARTIN

Monsieur le Président,

Vous avez bien voulu m’interroger dans le cadre des élections législatives des 12 et 19 juin prochains et m’adresser trois questions auxquelles je réponds dans la continuité des engagements qui ont été les miens, aux côtés des autres élus landais, depuis cinq ans.

Je vous indique ainsi que je ne soutiendrai pas de propositions de loi visant à contraindre la pratique de la chasse en particulier les chasses traditionnelles qui occupent une place importante dans notre département. Je soutiens à cet égard le travail que vous avez engagé avec Léa Filiu, anthropologue, qui va travailler pendant un an sur nos cultures locales.

Ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de le faire, en interpellant le gouvernement en parallèle des actions que vous aviez engagées auprès du conseil constitutionnel, je défendrai les propositions de la Fédération Départementale des Chasseurs des Landes visant à redistribuer les charges qui pèsent sur les dégâts de gibier sur un nouveau système permettant aux agriculteurs de percevoir les compensations justes aux fins de libérer les chasseurs et leurs ACCA de cette charge qui menace grandement les équilibres financiers des associations locales de chasse.

Enfin, je continuerai de porter les riches valeurs de la ruralité et serai aux côtés des communes rurales pour promouvoir une ruralité moderne et fraternelle, avec les acteurs des territoires afin de préserver notre mode de vie et nos cultures populaires qui permettent aussi de faire vivre la mixité sociale.

Enfin, je ne suis pas favorable aux restrictions de la pratique de la chasse, pour la permettre tous les jours de la semaine, sur tout le territoire landais car je suis convaincu que le partage de la nature, en bonne intelligence entre tous, est parfaitement possible.

Tels sont les réponses que je souhaitais vous apporter. Je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, mes sincères salutations.

Boris VALLAUD

Bonjour,

Candidat aux élections législatives dans la 2ème circonscription des Landes, je réponds au courrier que vous m’avez adressé et tiens à préciser ma position.

Elu, je ne soutiendrai pas les propositions de loi visant à contraindre la pratique de la chasse, et en particulier celles visant a faire disparaitre les chasses traditionnelles dérogatoires (alouettes et palombes) et de la chasse à courre.

Elu, je porterai les propositions de la FDC40 visant à redistribuer la charge des dégâts de gibier en partie, permettant ainsi au monde agricole de percevoir de justes compensations, et afin que les chasseurs n’en assument plus la totalité de la charge comme c’est le cas aujourd’hui.

Elu, je porterai les valeurs de la ruralité auxquelles la chasse est très attachée, notamment au travers du bien vivre ensemble.

Elu, je m’opposerai aux restrictions de la pratique de la chasse telles que jour de non chasse, zone de non chasse ou espèces chassables.

Vous assurant de mon soutien,

Marc VERNIER
– Candidat LR –
2ème circonscription des Landes

1 : si vous êtes élue, soutiendrez-vous les propositions de loi visant à contraindre la pratique de la chasse, notamment la disparition des chasses traditionnelles dérogatoires (alouettes et palombes) et de la chasse à courre ?

Si je suis élue Députée, je m’engage à porter à l’assemblée les trois dossiers importants concernant la chasse :

  • Défendre la chasse comme un loisir. C’est-à-dire porter et voter les lois qui soutiendraient la pratique de toutes les chasses. A l’inverse, je m’opposerai à toutes les lois qui iraient à son encontre. Je serai votre lanceur d’alertes sur toutes les questions, projets de lois, interrogations qui, de près ou de loin, nuiraient à toute forme de chasse.
  • Revoir le système de service public que l’on demande aux chasseurs (Voir question 2)
  • Communiquer positivement sur le partage de la nature : aujourd’hui, les médias polarisent sur les deux ou trois problèmes de partage de la nature et accidents alors que dans la majorité des cas cela se passe bien.
    Cette communication positive visera à expliquer que tout est fait pour que la cohabitation non seulement se passe bien mais que nous ferons également tous les efforts pour qu’elle se passe encore mieux ! Il faudra pour cela réunir l’ensemble des acteurs afin de réfléchir au mieux vivre ensemble.

2 : si vous êtes élue, porterez-vous les propositions de la FDC40 visant à redistribuer la charge des dégâts de gibier en tout ou partie sur un nouveau système permettant au monde agricole de percevoir les compensations justes, mais de libérer les chasseurs de cette charge dont ils assument aujourd’hui la totalité ?

Il est vrai que l’on demande beaucoup trop aux chasseurs qui passent aujourd’hui plus de temps à rendre un service public plutôt que de pratiquer leur loisir ! Dans les Landes, les chasseurs passent seulement 2 mois à pratiquer leur plaisir et 10 mois de chasse « forcée » afin de rendre le service public. Si vous ajoutez à cela une baisse conséquente et linéaire du nombre de chasseurs, il faudra tôt ou tard revoir le système tel qu’il est aujourd’hui.

Il sera de ma responsabilité de faire en sorte de faire baisser la pression financière auprès des chasseurs tout en permettant des compensations aux agriculteurs durement touchés par les dégâts de gibiers.

3 : si vous êtes élue, porterez-vous les valeurs de la ruralité auxquelles la chasse est très attachée, notamment au travers du bien vivre ensemble, et vous opposerez vous aux restrictions de la pratique de la chasse (jour de non chasse, espèces chassables) et vous opposerez vous aux restrictions… ?

Mon programme est clair et dans la priorité N°6 il est indiqué : « défendre nos cultures landaises comme la chasse, la gastronomie et nos traditions taurines ».

Nous assumons totalement nos traditions landaises et notre culture taurine et avons notamment fait apparaître une photo de « chasse » et une photo de « taureau » sur notre profession de foi.

Nous sommes par ailleurs fermement opposés au programme NUPES étroitement rattaché à celui de Monsieur Mélenchon :

  • Interdire la chasse le week-end et pendant les vacances, ce qui signifierait la fin de la chasse. C’est inacceptable !
  • Interdire la sélection des animaux dont le seul but est notre loisir. Ce qui veut dire la fin de l’élevage de chien de chasse, de l’équitation et de la course landaise. C’est intolérable !
  • Interdire l’engraissement des palmipèdes tel qu’il est pratiqué aujourd’hui. Ce qui veut dire la fin de notre filière d’excellence de foie gras. C’est inadmissible !

Sur la ruralité dans sa globalité, un des enjeux majeurs de demain c’est la connaissance et la reconnaissance du monde rural. C’est aussi susciter des vocations dans les métiers de notre territoire : sylviculture, agriculture et métiers connexes…

Et comme notre territoire est très attractif et que les citadins s’installent toujours plus nombreux dans nos campagnes, nous devrons aussi accompagner ce mouvement en faisant l’effort d’explication de nos pratiques et usages.

Ce n’est pas au monde rural de s’adapter aux néoruraux mais nous avons un devoir d’explication permettant à ceux-ci de s’installer en toutes connaissances de causes. Je porterai en ce sens des propositions qui permettront d’accompagner cette cohabitation sans complaisance.

Je serai une Députée qui ne s’excusera pas d’être landaise et qui portera les messages du monde rural et de tout ce qui le compose des Landes vers Paris et non pas l’inverse !

Marion BERGINIAT
Suppléant : Bernard LACOUTURE

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